Les objets en relation avec la gestion des dangers naturels
La collection s’est notamment constituée autour de la Débâcle du Giétro de 1818 qui a été richement documentée via l’exposition commémorative Giétro 1818-2018, ainsi que les publications relatives Giétro 1818, la véritable histoire et Giétro 1818, une histoire vraie ainsi que l’exposition permanente de la Maison des Glaciers (2018). Le Giétroz sert alors aussi bien à illustrer les derniers moments du Petit Age glaciaire qu’a révéler l’attitude d’une société alpine face aux risques naturels. En étudiant la perception du risque naturel, on découvre la conception que l’homme a de son rôle dans le monde, de sa réaction devant l’évolution de son environnement. Une catastrophe fait ressurgir l’angoisse du cataclysme tout comme la finitude de chacun.
Lave torrentielle (1922), incendie (1929), ravine (1937), avalanches (1749, 1817, 1860, 1999), débâcle (1818), le village de Lourtier est un lieu marqué par différentes « catastrophes naturelles ». Des faits qui relaient différentes pratiques liées à la gestion des dangers naturels : de l’observation au choix d’implantation des zones d’habitats, en passant par les travaux de l’ingénieur Ignace Venetz lors de la Débâcle du Giétro. Plus près d’aujourd’hui, les protections d’avalanches successives dans la région de Verbier montrent comment la production pratique s’est déclinée au cours du temps. Un ensemble d’objets sur site (digue de Lourtier, de Versegères, de Mauvoisin) qui identifient par l’exemple cette thématique, tout comme les représentations et pratiques sur le territoire alpin lui donnent corps.




